GUEULES CASSEES

 

 

Albert JUGON, Bienaimé JOURDAIN et le colonel PICOT sont trois grands blessés de la face de la première guerre mondiale ayant joué un rôle très important dans l’acceptation et la réinsertion  de ces blessés de la face.                                                                                                                                 En effet, c’est en  1921, qu’ils ont crée l’association de « « l’Union des Blessés de la Face et de la Tête » afin de réunir tous ces blessés de France pour les soutenir mentalement ainsi que leur fournir une aide matérielle et financière.                                                                                                      Ces blessés de la face furent plus de 15 000 a rejoindre cette association. C’est à  ce moment que leur nom de « Gueules cassés » leur fut attribué. Ils se dotent ensuite d’une devise pleine de promesse et d’espérance : « Sourire quand même ». Ce n’est seulement que  le 11 avril 2001 qu’une fondation a été créée, nommé« La Fondation des Gueules Cassées » qui permet aux gueules cassés de nos jours d’être aidés financièrement et moralement. Ce sont aujourd’hui deux organismes distincts qui ont des buts complémentaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui la fondation  a été reconnue de l’utilité publique dans un but médical, regroupant chercheurs, scientifiques et médecins spécialisés dans différents domaines. Elle soutient les structures de toutes natures s’intéressant principalement aux traumatismes de la tête, la face ainsi qu’aux séquelles présentes en finançant des recherches  mais aussi en créant des aides financières, parfois même à la prise en charge de patients et des équipements spécialisés. Elle a élargit son champ d’action au profit d’autres maladies comme celle de l’Alzheimer. Chaque année, de nouveaux projets ont lieux dans le domaine cranio-maxillo-faciales. En quelques chiffres, de 2003 à 2014, elle a déboursé plus 8,5 millions en ayant soutenus 185 projets et versé des bourses.  De plus, elle veille à entretenir la mémoire de tous ceux qui ont servi la France.                                                      

 

Elle a reçu une dotation de 40 millions d’euros grâce à l’association de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête afin de continuer son engagement dans ses missions.

 

L’association de l’Union des Blessés de la Face et de la tête accueille tout ceux qui sont blessés à la tête, au cou et/ou de la face non seulement  victimes de la première guerre mondiale ou même de guerre, mais également des victimes d’attentats, des personnes ayant eu un acte de courage officiellement reconnu, ou bien d’un accident au sein des forces de l’armée. Près de 2700 sont membres de cette association, sans compter les conjoints de ces victimes, ni même les conjoints de ces victimes aujourd’hui décédés qui au total représentent pas moins de 6000personnes de toutes origines confondues. L’UBFT joue un rôle d’assistance morale et matérielle. Elle aide également de nombreuses associations qui soutiennent de anciens combattants ainsi qu’à des militaires engagés comme la CABAT (Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre). De plus, elle s’engage dans le domaine médico-social où elle apporte son soutient financier comme par exemple à l’Institue Nationale des Invalides, rénovation des maisons de retraite de l’Office National des Anciens Combattants.                                                                                         

 

Elle possède un centre de recherche maxillo-faciale constituée de nombreux personnels de santé performants. L’UBFT est en partenariat avec la Française des Jeux, car les Gueules Cassées ont crées dans les années 30, les dixièmes de la Loterie Nationale.                                                             Elle assure le devoir de mémoire par le biais de la création de la Fondation du Souvenir de Verdun, du musée de la Grande Guerre de Meaux, production de documentaire et l’édition de différents ouvrages.